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EVANGILE de Jésus Christ selon saint Marc ( 6, 1-6)

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors, Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

 

 

COMMENTAIRE

« L’Église a le devoir de scruter les signes des temps et les interpréter à la lumière des évangiles » nous est-il rappelé au concile (G.S. N° 4). Dans l’évangile de ce dimanche Jésus arrivant à Nazareth est accompagné de ses disciples. Ils sont en apprentissage de mission. Au contact de Jésus ils apprennent ce qu’on appelle les mœurs de Dieu. En Jésus il y avait de la vie, de la bonté, de la miséricorde, de la sérénité, une présence qui étonne les personnes qui le côtoient. Jésus pose question et ouvre sur l’au-delà de ses paroles et de ses gestes. Toute sa vie était parole. Il est signe du Père. Qui me voit, voit le Père, dit-il, et ajoute qui m’accueille, accueille le Père qui m’a envoyé. Il est important de fréquenter les évangiles pour connaître les manières d’être et d’agir de Dieu afin de pouvoir les reconnaître et les actualiser dans le présent. Faute de savoir lire les signes, les chrétiens risquent de devenir aveugles et muets. Leur foi ne se nourrit plus et s’émousse.  Et ils n’auront rien à dire au monde, ce que le monde ne sait pas. Jésus s’est heurté à l’indifférence de beaucoup, parfois à l’opposition des hommes de son temps. Nous n’avons pas à faire croire, rappelle Bernadette de Lourdes, mais de dire. Jésus n’est pas suivi à Nazareth dans son pays, mais il ne se décourage pas, il poursuit sa mission en parcourant la Galilée en guérissant et en enseignant. Le monde reflète toujours les merveilles de Dieu, grâce aux disciples d’aujourd’hui qui savent s’émerveiller et toucher les cœurs.

 

Nous remercions vivement le père Joseph Penrad, prêtre du diocèse de Metz, pour le partage de ce texte