Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 3, 13-17)
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »
Commentaire:
La semaine passée, nous évoquions nos croix, celles que Jésus nous invitait à porter en marchant derrière lui. En cette fête de la croix Glorieuse nous tournons les yeux vers Jésus les bras grands ouverts pour embrasser toute l’humanité. Quel contraste entre le supplice de la croix et l’amour que Dieu nous manifeste en son Fils. C’est la vie qui jaillit de la mort ….c’est la voie de l’amour humble, gratuit et universel, sans « si » et sans « mais » (pape François).
Difficile pour nous d’imaginer ce que peut être cet amour. Un amour qui n’a pas de limite tandis que nous en avons tant. Un amour offert à tous gratuitement alors que nous avons déjà bien du mal à vraiment aimer tous nos proches. Un amour qui n’a pas même besoin de nos petits sacrifices, de nos pauvres efforts, ni même de notre volonté d’aimer pour se manifester à nous et à l’humanité tout entière.
Alors quand nous traversons des épreuves, des doutes, quand notre foi est fragile, tournons-nous vers la croix de Jésus, prenons le temps de regarder avec ferveur celui qui nous ouvre les bras, qui veut nous rassembler et nous entrainer sur le chemin de la confiance et de la fraternité pour vivre ensemble l’Evangile aujourd’hui.