+33 1 45 51 60 55 vea@vea.asso.fr

Mille signes de l’Evangile



« Femme, grande est ta foi ! » Edition du 20 août 2023

EVANGILE de Jésus Christ selon saint Matthieu (15, 21-28)

En ce temps-là, partant de Génésareth, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais elle vint se prosterner devant lui en disant« Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

COMMENTAIRE

Beaucoup de parents se désolent de voir leurs enfants ne pas se marier à l’église, ne pas faire baptiser leurs bébés ni ne leur plus faire faire leur première communion. Certains même se sentent coupables. Qu’est-ce qu’on n’a pas bien fait ? A l’époque des premiers chrétiens se posait la question de savoir s’il faut soumettre les païens qui se convertissent à Jésus aux traditions juives de la circoncision, des purifications et des régimes alimentaires. Aidés des apôtres, de saint Paul en particulier, ils ont interrogé Jésus, comment il agissait en pareille situation en son temps. Ils faisaient la relecture de la situation à la lumière de la parole de Jésus et de son comportement. Ils pensaient particulièrement à sa manière d’agir en faveur de la Cananéenne.

            Dans un premiers temps il fait comprendre que la mission du disciple de Jésus est de participer à la fondation d’une institution religieuse qui soit capable de garder la mémoire de l’héritage spirituel, un lieu d’expérience de l’amour de Dieu incarné dans la communion fraternelle et capable de transmettre l’héritage aux générations à venir. C’est ce qui explique son refus de répondre à la requête de la païenne.

            Devant l’insistance de la femme, Jésus voit d’abord son grand amour de sa fille, signe qu’elle est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, et donc enfant de Dieu. Grande est ta foi, lui dit-il. C’est-à-dire elle reconnaît l’amour de Dieu incarné en Jésus et lui fait confiance. Il suffit d’insister et de persévérer. La foi est une vie, elle se vit par étapes, passe par des crises et s’affermit progressivement. Dieu nous précède dans le monde, aux disciples de Jésus de le reconnaître aux signes qui le manifestent et le faire reconnaître. Autrement dit, incarner l’amour de Dieu en toute relation humaine, tel est le chemin qui conduit à la foi en Jésus Christ.

Nous remercions vivement le père Joseph Penrad, prêtre du diocèse de Metz, pour le partage de ce texte

« Ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux » Edition du 13 août 2023

  Jésus Christ selon saint Matthieu (14, 22-33)

Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »

 

COMMENTAIRE

Il y a urgence pour Jésus de former ses apôtres à reconnaître sa véritable identité de Fils de Dieu et sa mission de faire advenir le Royaume de Dieu dans le monde. Il est venu réparer les cœurs pour vivre en harmonie et en paix dans leurs communautés de vie et de travail. Les foules après avoir mangé le pain voulaient proclamer Jésus roi d’Israël. Ils attendaient, comme d’ailleurs tous les Juifs de l’époque, y compris les disciples de Jésus, un messie libérateur de l’occupation romaine. L’épisode de la marche de Jésus sur l’eau, signe de sa maîtrise du mal, suit celle de la multiplication des pains. Matthieu qui rapporte cet événement veut instruire les chrétiens du premier siècle à célébrer, à comprendre et à vivre l’eucharistie, c’est-à-dire Dieu fait grâce, il donne d’aimer et demande d’incarner cet amour dans les relations humaines.

            Jésus invite les siens à monter en barque et à rejoindre l’autre rive. L’Église a mission de témoigner  de l’avènement du Règne de Dieu dans le monde tel qu’il est. La barque, à savoir l’Église, est ballotée par le vent. Elle vit en crise. Le doute saisit les fidèles. Jésus est-il vraiment celui que Dieu envoie pour faire advenir l’amour de Dieu dans les communautés humaines.

            Homme de peu de foi, dit Jésus. Il veut montrer que la foi n’est pas un objet ni de simples connaissances religieuses, mais une vie, une expérience. Or qui dit vie, dit croissance, étapes, crises, dépassements.  Après la ferveur des premiers engagements, suit la conscience des limites de soi-même et des autres, y compris de l’Église. C’est l’heure de la foi, l’heure d’assumer avec la force de l’amour ce qu’on ne peut pas changer, mais changer ce qui peut l’être. Et ceci dans le monde tel qu’il est, et dans lequel le Seigneur nous précède. Savoir le reconnaître pour le faire reconnaître et imprégner de la lumière de l’évangile toute vie profane.

 

Nous remercions vivement le père Joseph Penrad, prêtre du diocèse de Metz, pour le partage de ce texte

« Son visage devint brillant comme le soleil » Edition du 6 juillet 2023

EVANGILE de Jésus Christ selon saint Matthieu (17, 1-9)

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »

COMMENTAIRE

Quand Jésus fait entrevoir le ciel et vivre un moment d’éternité à ses disciples, le contexte n’étais pas celui d’aujourd’hui. Jésus se heurte de plus en plus aux religieux de l’époque. Les foules qui le suivent l’abandonnent progressivement. Et les disciples eux-mêmes ne comprennent pas encore l’identité de Jésus ni sa mission.

Fêter la transfiguration aujourd’hui en plein été, le contexte n’est plus le même. Aujourd’hui nous sommes invités à reconnaître la gloire de Dieu, son amour des hommes, dans la communauté ecclésiale. Elle est l’œuvre de l’Esprit Saint qui rassemble les baptisés pour former un seul corps. Or les baptisés sont des hommes avec leurs qualités comme avec leurs défauts. La gloire de Dieu n’éclate pas comme au temps de Jésus, c’est dans le clair-obscur qu’on perçoit l’amour de Dieu. Certes  il y a des signes éclatants comme le million de jeunes rassemblés autour du pape à Lisbonne. Mais il y a aussi des signes ordinaires dans la vie ordinaire des hommes et des femmes de notre temps. Des mamans qui se disent édificatrices d’harmonie familiale, des papas se rendant au travail pour nourrir les leurs, les éducateurs qui préparent les jeunes à réussir dans la vie, les soignants qui accueillent avec compétence et humanité les malades.

Pour exprimer ce qui s’est passé sur la montagne, symbole du monde de Dieu, là où Moïse a reçu les tables de la Loi, et où Élie a rencontré Dieu dans la brise légère. L’évangéliste empreinte dans l’Ancien Testament le langage pour suggérer l’essentiel invisible dans la vie de l’homme. Ainsi la blancheur éclatante pour dire la divinité de Jésus. La nuée renvoie à l’accompagnement du peuple dans le désert, par un signe qui révèle et cache en même temps. La frayeur des disciples évoque à la fois leur fascination et leur effroi face au divin.

Si après l’expérience sur la montagne Jésus invite les siens dans la plaine avec la recommandation de n’en rien dire avant sa résurrection des morts, c’est que notre foi en Jésus-Christ ne va pas d’abord à Jésus de l’histoire, mais au ressuscité. C’est aujourd’hui dans notre mode que le Verbe nous rejoint quand ses disciples dans leurs rencontres incarnent son amour.

 

 

Nous remercions vivement le père Joseph Penrad, prêtre du diocèse de Metz, pour le partage de ce texte

« Il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ » Edition du 30 juillet 2023

EVANGILE de Jésus Christ selon saint Matthieu (13, 44-52)

En ce temps-là, Jésus disait à la foule ces paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ;
l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. « Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ». Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »

 

COMMENTAIRE

« Le royaume des Cieux est comparable à … un trésor caché , une perle rare , un filet avec toutes sortes de poissons . »
En ce 17 -ème dimanche du temps ordinaire Mathieu l’évangéliste nous invite à une démarche de conversion.
Chacun choisira l’image qui lui est la plus parlante. Quels sentiments naissent en nous face à cette trouvaille dans notre cœur et notre esprit ? Dans la vie, chacun découvre Jésus pour la première fois, ce n’est plus celui prêché par la famille, par la paroisse ou par l’école et connu intellectuellement ou dans la pratique de la foi. C’est Jésus qui m’aime personnellement. Faire l’expérience de l’amour du Christ en mon âme, c’est découvrir ce trésor, cette perle, ce filet.
Chaque chrétien vit son histoire personnelle avec Jésus. Cependant, chacun a pu dire à un moment : « J’ai découvert l’amour du Christ et personne ne pourra m’en séparer. »
Ensuite, vient le moment de la décision personnelle. Dire « oui » à cette rencontre . Jésus attend notre réponse, attend notre effort pour nous mettre à son écoute et répondre à sa voix. Quelle a été cette part personnelle, cet effort réalisé, cette vente au moment de connaître le Christ ? Reconnaissons ce cheminement, ce regard d’amour qui reconnaît et qui nous suit.
Il faut ensuite vivre de ce trésor, vivre de cette perle, vivre de cette bonne pêche. Notre conversion a en soi plus de valeur. Elle ne relève plus de l’euphorie de la première heure, elle a travaillé, elle a souffert, elle a peut-être nié et est revenue. Elle a blessé et a aimé, elle a pardonné… c’est une longue route. C’est un Jésus profond, confident, fidèle, constant. Est-ce que je vis cette réalité de la conversion ? Ce n’est plus seulement la découverte et la rencontre avec Jésus, mais cette belle histoire d’amour entre lui et moi avec cette promesse pour l’éternité.

 

 

Nous remercions vivement le père Georges Abdallah, prêtre du diocèse de Clermont-Ferrand, pour le partage de ce texte

« Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson » Edition du 23 juillet 2023

EVANGILE de Jésus Christ selon saint Matthieu (13, 24-43)

En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : ‘Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?’ Il leur dit : ‘C’est un ennemi qui a fait cela.’ Les serviteurs lui disent : ‘Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?’ Il répond : ‘Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.’ » Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde. Alors, laissant les foules, il vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

 

COMMENTAIRE

« Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. »
En ce 16 ème dimanche du temps ordinaire nous sommes comme cette foule qui suivait Jésus, nous entendons sa parole sans en comprendre le sens et nous avons aussi beaucoup de mal à nous l’approprier. Alors nous ne sommes pas loin d’elle qui écoute sans entendre, qui regarde sans voir. Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : « Écoutez bien, mais sans comprendre ; regardez bien, mais sans reconnaître. » (Is 6, 9)
Nous finissons quelquefois l’office de la messe comme les gens de la foule. Ils se plaisent juste à suivre le mouvement de groupe, la routine hebdomadaire du dimanche qui est, certes, fondamentale mais nous ne devons pas nous limiter à cela. Notre interaction avec le Christ ne doit pas rester juste superficielle et distante tel qu’il est sous-entendu dans ce passage par ce mouvement d’éloignement : « Alors, laissant les foules, il vint à la maison. »
Et même si le Christ semble se séparer de la foule, implicitement il n’empêche personne de s’approcher plus près de lui pour comprendre le mystère des paraboles. Ainsi, l’attitude des disciples est pour nous une invitation. Ces derniers – autrefois dans la foule – se font de plus en plus proches, ils veulent approfondir en questionnant le Seigneur sur ce qu’ils n’ont pas compris. Nous voyons bien cette volonté de mieux connaître (« Explique-nous ») et avoir plus d’intimité avec Jésus (toujours se rapprocher) pour se laisser instruire en profondeur. C’est bien le sens même du mot disciple : « être à l’école du maître ».
Le seigneur, par ces trois paraboles de l’évangile d’aujourd’hui (l’ivraie, la graine de moutarde et le levain ) ne nous demande pas de grands efforts, ni des exploits, mais simplement de laisser féconder en nous le don de la foi pour étendre la Bonne Nouvelle au monde. C’est un don qu’il a lui-même mis en nous. Alors faisons lui confiance et soyons des bons disciples pour le monde d’aujourd’hui.
Seigneur Jésus, donne-moi d’être un bon disciple engagé de l’avènement de ton Règne, en mettant au service de mes frères et soeurs les dons que tu m’offres, les bons grains que tu as semés en mon cœur, la foi, l’espérance et la charité. Amen.

 

 

Nous remercions vivement le père Georges Abdallah, prêtre du diocèse de Clermont-Ferrand, pour le partage de ce texte