+33 1 45 51 60 55 vea@vea.asso.fr

EVANGILE de Jésus Christ selon saint Luc (16, 10-13)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande.
Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »

 

COMMENTAIRE

L’argent a une grande place dans la société. On parle beaucoup de milliards. Il joue aussi un grand rôle dans notre vie. Il est question d’inflation, de pouvoir d’achat, d’augmentation de la paye, d’inégalité dans la répartition des richesses.
L’argent est malhonnête s’il ne sert qu’à s’enrichir, à mener la grande vie, augmenter sa notoriété, son pouvoir à soi ; s’il ne sert qu’à limiter notre vie au matériel.
Mais l’argent, s’il faut s’en détacher, il ne doit pas être rejeté. En effet, il permet à l’homme de gérer la création, que Dieu lui a confiée, en respectant son projet de vie et d’amour pour l’homme, à qui il a donné de multiples compétences. Il permet aussi, dans le quotidien, de vivre, faire vivre sa famille, éduquer les enfants, prendre des loisirs ; il permet de faire plaisir, rendre heureux, partager ; il permet de vivre la solidarité, la fraternité universelle. Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et se retrouvent un jour dans le bonheur éternel, ensemble, avec Lui.
Ainsi,  « Jésus-Christ s’est fait pauvre, lui qui était riche, pour que nous devenions riches par sa pauvreté. »

 

Nous remercions vivement le père Daniel Baron, prêtre du diocèse de Nancy, pour le partage de ce texte