+33 1 45 51 60 55 vea@vea.asso.fr

EVANGILE de Jésus Christ selon saint Marc (1, 29-39

​En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main
et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal
ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.

 

COMMENTAIRE

Nous voici donc à Capharnaüm, ville frontalière avec le monde païen, sur les bords du lac de Tibériade. Jésus vient d’appeler Simon-Pierre et son frère André puis Jacques et son frère Jean qui étaient tous des pêcheurs. Comme Jésus était un « sans domicile fixe » souvent accompagné de « groupies », il fut invité par Pierre dont la belle-mère était malade. Cela peut nous faire penser que celui-ci était donc marié. Avez-vous remarqué ce détail inhabituel chez Jésus. Souvent dans d’autres passages, il demande d’abord « que veux tu que je fasse » avant de guérir. Or ici, c’est le contraire : ‘on parla de la malade à Jésus’… il s’approcha sans rien demander et la met debout. Il est à noté que, dans le texte grec, la traduction serait plutôt :, « la réveille, la fait lever », qui exprime la  résurrection. Le texte ne s’attarde pas sur le repas qui suit. Le sabbat terminé (après le coucher du soleil), on notera les actions de Jésus : guérisons, expulsion de démons. Après une nuit de repos, il s’isole pour prier Dieu son Père dont il partage l’amour en lien avec l’Esprit Saint, et pour « recharger ses batteries » afin de continuer à proclamer la Bonne Nouvelle . Savons-nous nous isoler pour retrouver le Père ? Le confinement aura au moins l’avantage de nous y aider.

Nous remercions vivement Michel Marty , diacre du diocèse de Troyes, pour le partage de ce texte