+33 1 45 51 60 55 vea@vea.asso.fr

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18,9-14

En ce temps-là,
à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes
et qui méprisaient les autres,
Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien,
et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
‘Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères –,
ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
Je vous le déclare :
quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste,
plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »

Commentaire

Alors que le mois du rosaire touche à sa fin, mois consacré à la prière avec Marie, nous voici confrontés à nos propres attitudes de prière, à notre relation à Dieu.
A nouveau, jésus nous parle en parabole en nous présentant deux hommes bien différents et deux attitudes de prière opposées. L’un, droit dans ses bottes vient dire à Dieu tout ce qu’il fait de bon et de juste. Et finalement tout le bien qu’il pense de lui même. L’autre vient plutôt vers le Seigneur en lui présentant ses faiblesses, en implorant sa grâce et son pardon.
Nous pouvons les imaginer l’un devant l’autel et le regard droit, l’autre en retrait, prosterné et la tête dans les mains ou les yeux baissés.
Nous avons une certaine aversion face à ceux qui se vantent, qui ne parle que d’eux. Nous préférons une vraie rencontre, qui laisse place au dialogue.
La parabole de ce dimanche nous montre aussi l’attitude que Dieu préfère, là où il peut nous parler et patiemment nous ajuster à lui.
Prenons appui sur l’attitude de Marie dans le magnificat. Prenons le temps de méditer cette prière et d’en vivre.

Nous remercions vivement Joel Jolain, diacre du diocèse de Troyes, pour le partage de ce texte