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EVANGILE de Jésus Christ selon saint Jean (14, 23-29)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. »

 

COMMENTAIRE

« Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. » lance Jésus à ses disciples abattus par l’annonce de sa mort.
Comme eux, nous aurions nous aussi bien des raisons de perdre pied : pédocriminalité au sein même de l’Eglise, virus toujours actif, sérieuse menace d’une troisième guerre mondiale… Pourtant, malgré la tempête, c’est bien le même appel au calme que Jésus nous adresse encore aujourd’hui.
Alors s’agirait-il de faire preuve d’un optimisme béat, ou, comme l’autruche,  de s’enfouir la tête dans le sable ? Évidemment, non ! Cet appel du Christ n’est pas fondé sur une fuite de la réalité, mais sur son indéfectible présence à nos côtés au sein même des pires bourrasques.
« Vous avez entendu ce que je vous ai dit : je m’en vais, et je reviens vers vous. » Oui, Jésus s’en va parce qu’il se laisse emporter par la mort, « ma vie nul ne la prend, c’est moi qui la donne. », mais il revient… et surtout, il revient vainqueur.
Voilà la paix que Jésus nous laisse. Une paix qui s’enracine dans cette victoire de Pâques qui nous donne l’assurance que le mal, aussi rude soit-il pour certains, n’aura plus jamais le dernier mot.
Oui, comme Jésus lui-même l’a confirmé à Julienne de Nowich (religieuse anglaise du 14ème siècle), « Tout finira bien. Toutes choses, quelle qu’elles soient, finiront bien. »
Puissions-nous vivre de cette Bonne Nouvelle pour en être témoins dans ce temps en mal d’espérance !

 

 

Nous remercions vivement le diacre Denis Charroin, diacre du diocèse du Puy en Velay, pour le partage de ce texte