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EVANGILE de Jésus Christ selon saint Jean (8, 1-11)

Jesus writing in the sand with finger

En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

COMMENTAIRE

*Voici un tribunal pour une condamnation à mort, l’accusée sera acquittée, le Juge sera exécuté sur une croix. Relisons cet Evangile : Dans le temple, tout le peuple est présent, une femme accusée au milieu, on a déjà dans les poches des pierres pour la lapider, ce sont les scribes et les pharisiens, les accusateurs. Mais c’est un piège pour pouvoir condamner Jésus.
Cet Evangile nous renvoie à un autre procès, mais c’est l’Esprit du Ressuscité qui mène les acteurs : Le procès des complices des assassins du Père Hamel a été comme un état de grâce : Les avocats des victimes et des accusés discutent entre eux, l’Evêque Dominique Lebrun vient discuter avec les accusés. Roselyne, la sœur du Père Hamel, va parler avec les sœurs de Steven Jean-Louis. J’ai besoin d’aller réconforter l’accusé. Avec la mère de l’un des assassins, des échanges, pour porter la douleur ensemble. Guy Coponet racontant la tentative de meurtre sur lui-même, récite le Je vous salue Marie, au Tribunal. Un avocat de la défense offre le livre de St Exupéry, le Petit prince à un des accusés, pour aider ces jeunes à donner un sens à leur vie. Les victimes refusent de se situer sur le terrain de la haine qui détruit notre humanité, notre liberté, notre fraternité, dit Roselyne Hamel. Ils demandent de connaître la vérité à travers ce procès, pour que ne soit pas masqué le sacrifice du Père Hamel : donner sa vie pour le salut de la multitude à la suite du Christ. D’après la Croix du Mardi 15/3/22

 

Nous remercions vivement le père Guy Dubigeon , prêtre du diocèse de Nantes, pour le partage de ce texte