Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. »
Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.
L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
Commentaire
La Bible ne reprend jamais le mot Trinité, mais le passage d’Evangile de Luc de ce jour nous montre que tous les « ingrédients » y sont : nous voyons le Fils (qui prie) l’Esprit Saint (qui se manifeste sous une forme corporelle) Dieu le Père (qui s’exprime par la Parole). L’on dit souvent que le christianisme est la religion du Livre, il serait sans doute plus judicieux de dire que c’est la religion de la Parole. Dieu a parlé à ses Prophètes dès l’Ancien Testament qui fut longtemps transmis de façon orale.
Quand au Christ, il n’a rien écrit (sauf peut-être sur le sable devant la femme adultère), mais l’Eglise des premiers siècles a conservé précieusement ses actes et paroles. Aujourd’hui Le Père du Ciel nous parle encore, mais notre cœur, si nous n’y prenons pas garde, peut ne plus le percevoir à cause de nombreux obstacles que nous mettons entre Lui et nous (de manière inconsciente ?) : travail, argent,
médias envahissants, érosion des valeurs religieuses. Par son baptême le Christ est reconnu par le Père et inaugure ainsi sa vie publique. Jésus, venu nous faire connaître le visage et le message de Dieu
: l’AMOUR qui fait de nous des bien-aimés et des sauvés
Nous remercions vivement, Michel Marty, diacre du diocèse de Troyes, pour le partage de ce texte