+33 1 45 51 60 55 vea@vea.asso.fr

Mille signes de l’Evangile



Jésus naîtra de Marie, accordée en mariage à Joseph, fils de David édition du 18 décembre 2022

EVANGILE de Jésus Christ selon saint Matthieu (1, 18-24)

Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».  Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.

 

COMMENTAIRE

Ce 4ème dimanche de l’Avent, nous lirons, dans l’évangile selon saint Matthieu, la généalogie de Jésus et l’annonce faite à Joseph de sa conception virginale, récit que l’on peut appeler l’annonciation à Joseph, propre à cet évangéliste, comme il y a l’annonciation à Marie, plus connue et rapportée par l’évangéliste saint Luc. Ces deux récits sont deux manières de voir l’évènement avec les yeux de Joseph et les yeux de Marie L’évangéliste ne nous rapporte aucune parole de Joseph, seulement son attitude faite de surprise et d’acceptation de la mission à lui confiée de  « prendre chez lui sa femme, et il ne la connut pas jusqu’au jour ou elle enfanta un fils, et il l’appela du nom de Jésus (Mt 1,24b-25).
De Marie, l’évangéliste relate deux réponses parlées qui expriment la même attitude de surprise et d’acceptation « Comment cela sera-t-il possible puisque je ne connais pas d’homme ?» (Lc 1, 34) et « Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38).
Cette seconde parole de Marie dit d’abord l’acceptation de la mission unique qui lui est proposée mais aussi le désir d’une révélation plus complète du mystère de Jésus. Même non exprimées, ces dispositions sont aussi celles de Joseph : accueil de la proposition divine et acceptation du mystère qui enveloppe cette proposition.
Ainsi, avant même les liens du mariage qui allait les unir, Marie et Joseph sont réunis par une même attitude d’accueil de la volonté de Dieu et de son mystère : ils sont prêts à former la famille dans laquelle Jésus naîtra et grandira.
Deux manières de voir Joseph et Marie nous sont présentées dans les évangiles de saint Matthieu et saint Luc. La première est la modestie de leur condition qui fait qu’ils sont soumis plus que d’autres aux aléas de la vie : la naissance de l’enfant dans une crèche, la fuite en Egypte et le voyage à Jérusalem quand Jésus eut douze ans et resta au Temple à l’insu de ses parents. Mais une seconde attitude nous est présentée ; sans cacher l’humilité de cette condition et les bousculades de la vie, les récits évangéliques nous révèlent une autre réalité tout aussi prégnante que la première : la communion de Marie et de Joseph, soit l’amour de Dieu et l’obéissance à sa volonté qui faisaient de la simplicité de cette famille non seulement un modèle pour les familles mais pour chacun de nous qui, dans le détail de sa vie quotidienne, tente bon an mal an de découvrir la présence de Dieu. La vie de Marie, de Joseph et de Jésus à Nazareth est communément dite « cachée » par contraste avec la vie publique de Jésus après son baptême par Jean-Baptiste ; elle peut être dite cachée aussi au titre qu’elle cache et révèle l’action de Dieu dans la vie de tous les jours

 

Nous remercions vivement le père Pierre Gauthier, prêtre du diocèse de Millau, pour le partage de ce texte

« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » édition du 11décembre 2022

EVANGILE de Jésus Christ selon saint Matthieu (11, 2-11)

En ce temps-là, Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ. Il lui envoya ses disciples et, par eux,  lui demanda : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert un roseau agité par le vent ?  Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ? un homme habillé de façon raffinée  Mais ceux qui portent de tels vêtementsvivent dans les palais des rois.  Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un prophète Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète. C’est de lui qu’il est écrit : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi.  Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. »

COMMENTAIRE

Nous voilà dans le temps liturgique de l’Avent, préparatoire à la célébration du mystère de la venue du Seigneur. Pour cela, durant cette période, l’Église fait défiler devant nous les personnages qui ont annoncé et accueilli Jésus, en particulier le prophète Isaïe, Jean-Baptiste le précurseur et la Vierge Marie sa mère, mais aussi Élisabeth sa cousine, le vieillard Siméon et la prophétesse Anne. Chacun a rempli une mission particulière pour notre Seigneur : prédire plusieurs siècles à l’avance sa venue, ce fut la mission d’Isaïe, le désigner quand il vint, ce fut celle de Jean-Baptiste, l’accueillir en son sein et le mettre au monde, ce fut le rôle de la Vierge Marie.
Ce dimanche passé, le deuxième de l’Avent et le suivant, le troisième, nous est présenté, dans l’évangile, Jean-Baptiste. L’épisode rapporté par saint Matthieu (3,1-12, 2ème dimanche) au tout début de cet évangile est le récit du baptême de conversion donné par Jean et de l’annonce de la présence de Jésus. La scène est tout en contraste entre la renommée acquise par Jean et l’austérité du personnage : « Lui, Jean portait un vêtement de poils de chameau et une ceinture de cuir autour des reins, il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui. »
Son enseignement non plus n’appelait pas à la facilité : « engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit digne de conversion », comme si en décrivant cette tenue austère et en rappelant ses paroles sévères, l’évangéliste avait voulu opposer le portrait de Jean et celui de Jésus.
Il est vrai que Jean se défendit vigoureusement d’être le Messie mais il annonçait et préparait sa venue en prêchant énergiquement la conversion nécessaire pour l’accueillir. Cette attitude est la même dans les deux scènes de l’évangile lues ces deuxième et troisième dimanches, la première ayant eu lieu au début de sa mission, l’autre à la fin de sa vie (Mt 11,2-11) alors qu’il était en prison et devait y mourir, décapité sur l’ordre d’Hérode.
Jean n’a pas varié dans la droiture de sa conduite ou la teneur de son message. Sa figure est austère et son enseignement contient un avertissement sévère. L’une et l’autre sont un rappel salutaire qu’a résumé pour nous un Père de l’Église du 3ème siècle, Origène : « Quiconque doit croire dans le Christ Jésus, il faut qu’auparavant l’esprit et la vertu de Jean viennent dans son cœur et préparent au Seigneur un peuple parfait aplanissant les voies dans les aspérités du cœur […]. Jusqu’ aujourd’hui, l’esprit et la vertu de Jean précèdent l’avènement du Seigneur qui sauve ».

 

Nous remercions vivement le père Pierre Gauthier, prêtre du diocèse de Millau, pour le partage de ce texte

« Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche » édition du 4 décembre2022

EVANGILE de Jésus Christ selon saint Matthieu (3, 1-12)

En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » Jean est celui que désignait la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés. Voyant beaucoup de pharisiens et de sadducéens se présenter à son baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit digne de la conversion. N’allez pas dire en vous-mêmes : ‘Nous avons Abraham pour père’ ; car, je vous le dis : des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient dans sa main la pelle à vanner, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »

 

COMMENTAIRE

Ce dimanche dernier, 27 novembre, nous sommes entrés dans le temps liturgique de l’Avent.

Pour les chrétiens, c’est le début d’une année nouvelle : année A, au cours de laquelle nous lirons continûment l’évangile selon saint Matthieu.

Commencer une année, c’est ouvrir une porte sur l’avenir : c’est un peu cela que représentent ce premier dimanche et la période de l’Avent tout entière. Les années qui se suivent nous acheminent vers les derniers temps ; leur succession n’est pas un retour au même mais une progression, une marche vers l’établissement définitif du royaume de Dieu. Il n’y a pas de rupture entre l’année liturgique qui s’est achevée et celle qui commence. Au contraire il y a continuité, car l’évènement majeur que prépare le temps de l’Avent n’est pas tant l’anniversaire de la nativité du Seigneur, célébrée le 25 décembre, qui eut lieu il y a 2000 ans, que son retour glorieux tel que l’église l’attend et l’appelle de ses vœux depuis l’ascension, quand le Christ est monté au ciel avec son corps ressuscité.

Jusqu’à la fin du monde, l’Eglise vivra de cette attente du retour du Seigneur. « Le chrétien est un homme qui attend le Christ » (cardinal Newman). Une existence chrétienne qui ne connaîtrait pas cette tension inspirée par la foi et orientée par l’espérance perdrait, par le fait, son dynamisme, par oubli de la fin, du but (de l’eschaton, en grec).

Nous devons renouveler en nous cette espérance et l’attente qu’elle suscite ; nous le devons à nos contemporains dont certains n’attendent rien de la vie ou seulement des biens matériels. A ce propos les paroles de Jésus dans l’évangile de ce premier dimanche de l’Avent ne manquent pas d’actualité :

« Tels furent les jours de Noé, tel sera l’avènement du Fils de l’homme ; car de même qu’en ces jours d’avant le déluge, on mangeait et on buvait, l’on se mariait et l’on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et on ne se doutait de rien jusqu’à ce que vint le déluge, qui les emporta tous : tel sera aussi l’avènement du Fils de l’homme » (Mt 24,37-39). Aussi le conseil du Christ est clair et figure deux fois dans le court texte de cet évangile : « Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur va venir »(v.42), et « vous aussi tenez-vous prêts car c’est à l’heure que vous ignorez que le Fils de l’homme va venir » (v.44).

Dans la liturgie, c’est à dire dans la prière de l’église, la louange de Dieu trouve sa raison d’être dans l’attente de la venue du Seigneur ; celle-ci oriente les esprits et les cœurs des chrétiens vers ‘celui qui doit venir’. Mais l’Eglise sait aussi qu’elle possède déjà ce qu’elle attend : la victoire sur le péché, le salut, la lumière de Dieu. Bien plus la célébration du mystère eucharistique ( de la messe) réalise aussi une anticipation du retour du Seigneur. Ainsi nous célébrons un Avent perpétuel où déjà la venue s’esquisse et s’affirme dans l’attente elle même.

 

Nous remercions vivement le père Pierre Gauthier , prêtre du diocèse de Millau, pour le partage de ce texte

Veillez pour être prêts Edition du 27 novembre 2022

EVANGILE de Jésus Christ selon saint Matthieu (24, 37-44)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » Veillez pour être prêts

 

 

COMMENTAIRE

Nous entrons, ce dimanche, dans le temps de l’avent. Le mot « avent » vient du mot latin « adventum » qui signifie « avènement » ; L’avent est le temps de l’espérance, or
 espérer c’est découvrir tous les « déjà » pour s’en réjouir ;
 espérer c’est en même temps chercher tous les « pas encore » pour qu’ils adviennent.                   

 ♦ Réjouissons-nous de tous les « déjà » qui nous font espérer.
Nous risquons trop souvent d’oublier de conjuguer le présent pour parler de Dieu et de sa venue. « aujourd’hui le Seigneur vient, aujourd’hui il nous crée, aujourd’hui il nous sauve, aujourd’hui il est là, présent au milieu de nous. »
Si nous croyons que Dieu est le Vivant, il n’est donc pas seulement un être du passé ou de l’avenir, il est Dieu vivant aujourd’hui. Son avènement est pour aujourd’hui.

♦ Mais espérer c’est chercher tous les « pas encore » et se mobiliser pour les faire advenir.
Jésus, demande  une attitude active en attendant son retour : « veiller » et « se tenir prêt. »
Et pourquoi nous faut-il veiller ? parce que nous risquons d’oublier l’essentiel, ce qui s’était passé  au temps de Noé : « les gens ne se sont doutés de rien » rappelle Jésus. Au cœur de notre vie quotidienne, apparemment banale, nous sommes invités à lever les yeux pour guetter le Seigneur qui reviendra… « à l’heure où nous n’y pensons pas… » Puisse-t-il nous surprendre, et puisions-nous nous en réjouir, en lui disant : « je t’attendais ! »

 

 

 

 

 

Nous remercions vivement le père Gérard Naslin, prêtre du diocèse de Nantes, pour le partage de ce texte

« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume » Edition du 20 novembre 2022

EVANGILE de Jésus Christ selon saint Luc (23, 35-43)

En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
« Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »
Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

COMMENTAIRE


Regardons ce Roi de l’univers tel que nous le présente l’évangéliste Luc dans son récit de la passion :
             Jésus, Roi de l’univers, vient nous donner des raisons de vivre
             Jésus, Roi de l’univers, vient nous donner des raisons de croire.

Jésus nous donne des raisons de vivre.
Regardant ce Roi nous découvrons que, ce qui fait la grandeur d’un homme, ce n’est pas son avoir, ni son pouvoir, c’est son être. Sur la croix Jésus dit qui est l’homme. C’est pour cela qu’il est Roi de  l’univers, invitant tous les habitants de l’univers à aimer comme lui il aime, et pour que tout l’univers soit « Royaume de Dieu ».

Un roi a des sujets, or si nous nous disons les sujets de ce Roi de l’univers, il nous faut essayer d’aimer de plus en plus comme lui, il aime, c’est-à-dire en servant, en pardonnant, en compatissant, en priant.
Oui, Jésus nous donne des raisons de vivre.

• Si nous le regardons encore, il vient nous donner aussi des raisons de croire… car sur ce visage défiguré par la souffrance, déjà transfigure le visage de Dieu. C’est lui, Jésus, du haut de la croix, qui « attire tout à lui » comme il l’avait annoncé ; c’est lui qui promet au malfaiteur qu’il « sera avec lui dans le paradis »
Oui, sur le visage défiguré de Jésus apparaît le visage transfiguré du Christ, Roi de l’univers, vrai Dieu. Car la seule puissance de Dieu est l’Amour. Voilà le Dieu auquel nous croyons.

 

Nous remercions vivement le père Gérard Naslin, prêtre du diocèse de Nantes, pour le partage de ce texte