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EVANGILE de Jésus Christ selon saint Luc 12, 35-40

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! Vous le savez bien : si le maître de maison
avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.  Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

 

COMMENTAIREL

Luc s’adresse aux chrétiens de la première heure qui venaient de recevoir l’enseignement de Jésus. Ils s’impatientent.  Apparemment rien ne change dans la société. Le temps use, l’indifférence rend aveugle et sourd, ils commencent à s’installer dans la routine par manque de motivations. Luc leur rappelle les paroles de Jésus pour temps de crise. Sois sans crainte, petit troupeau, leur dit-il. Il ne s’agit pas de faire nombre, mais être témoin du monde de Dieu en faisant de l’amour son projet de vie. L’amour est un don de Dieu. Mais Dieu a besoin de l’homme pour l’incarner, et le faire advenir dans les relations humaines. Le Royaume de Dieu n’est pas une conquête de l’homme, mais un don de Dieu gratuitement offert. Dieu travaille dans le monde, mais il a besoin de nos mains pour le mettre au monde. Il s’agit donc d’être vigilant, car le Seigneur frappe à la porte du cœur de l’homme quand celui ci ne l’attend pas et là où il ne l’attend pas. Le fidèle a donc besoin de se ressourcer, particulièrement à la messe. L’eucharistie est appelé « service de Dieu » en allemand. A la fois service du Seigneur qui nous offre sa bonne nouvelle et son amour, et service de l’homme  chargé de faire œuvre de paix, d’abord dans l’assemblée, et ensuite à la périphérie de l’Église. A qui l’on a beaucoup confié, ajoute-il, on réclamera davantage. A savoir ceux qui ont eu la grâce de naître et de vivre dans un terreau favorable à l’épanouissement de leur cœur, familial, paroissial, ecclésial.

 

Nous remercions vivement le père Joseph Penrad, prêtre du diocèse de Metz, pour le partage de ce texte