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« Qu’ils soient un, comme nous-mêmes » édition du 12 mai 2024

 

EVANGILE selon St Jean  (Jn 17, 11b-19)

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné.
J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.
Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.
Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais.
Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde.
Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité.
De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. »

COMMENTAIRE

La liturgie, en ce dimanche entre l’Ascension et la Pentecôte, nous propose de lire la grande prière du Christ, « Père Saint ». Cette prière rejoint celle du Notre Père, « Que ton nom soit sanctifié ».
Être dans le Nom du Père, comme le Fils, c’est naître dans l’Esprit à cette vie d’enfant de Dieu, c’est être engendré en Lui, c’est être fils dans le Fils.
Nous cessons de nous considérer à partir de nous-même pour regarder Dieu à partir de Lui.
Réaliser un peu d’amour dans nos relations humaines, dans notre vie professionnelle ou au sein de nos familles, c’est réaliser ici-bas un peu de cette chaleur divine qui est le secret de la Trinité. Nous savons les combats et les joies du quotidien pour que vive cet amour qui accueille, qui pardonne, qui redresse.
Au cœur de ce monde que Dieu aime mais qui est travaillé par les forces du refus, de l’intérêt, du mensonge, le Père nous garde et nous sanctifie quand nous écoutons la prière de Jésus.
Et le premier signe que nous donnons à Dieu de cette harmonie profonde avec son dessein, c’est notre vie en Eglise. Consacrés par une même vérité, les disciples vont être un comme sont un le Père et le Fils. Amen.

Nous remercions vivement le père René Dissard , prêtre du diocèse de Poitiers pour le partage de ce texte.

« Jésus fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu » edition du 9 mai 2024

EVANGILE selon St  Marc (Mc 16, 15-20)

En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit :
« Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.
Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »
Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu.
Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile.
Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.

COMMENTAIRE

L’Ascension marque le départ de l’Église,  elle reçoit sa mission. Cela nous le recevons des témoins que sont les apôtres et nous le transmettons. L’Esprit anime le chemin de l’Eglise. Ce sont nos mots de la foi, ce sont nos actes d’Eglise qui nous rendent témoins. Cette langue nouvelle aime la vie, elle aime le don.
L’Eglise est toujours en train de commencer, au XXIème siècle comme aux premiers jours. « Proclamez l’Evangile à toute la Création. » Cette Parole nous fait entrer dans un dynamisme de communion qui nous éveille, qui nous rassemble, qui nous envoie.
Il y a une Bonne Nouvelle pour l’humanité, il y a une Bonne Nouvelle pour la Création, voilà notre responsabilité. Et peut-être qu’en ces temps de gravité, de questionnement, de rétablissement des priorités pour cette Création et notre humanité, c’est cette espérance en acte, dans notre joie, dans nos partages, dans notre prière qui peut nous faire dire : « Il est avec nous. »
Amen.

Nous remercions vivement le père René Dissard , prêtre du diocèse de Poitiers pour le partage de ce texte.

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » édition du 5 mai 2024

EVANGILE selon St Jean (Jn 15, 9-17)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
Mon commandement, le voici : Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. »

COMMENTAIRE

Dimanche après dimanche en ce temps pascal, le Ressuscité ne cesse de se rendre présent à ses disciples et de signifier le sens de cette Présence. Nous comprenons que le Fils de Dieu est venu demeurer parmi nous pour établir avec nous une relation aussi intime que celle qui l’unit à son Père.
L’humanité de Jésus nous entraîne dans notre vocation d’enfants de Dieu, nous entraîne dans cette communion de ses « amis ». Les fruits que nous portons, c’est notre présence au monde en son Nom.
Ce même amour que nous recevons  et que nous donnons et cette même fidélité nous fait être une communauté croyante. Désormais, tout acte petit ou grand, tout geste et toute parole qu’une vie d’homme et de femme peut exprimer en ce monde, tout cela peut être investi par cet amour unique et lui faire porter un fruit d’éternité. Les plus humbles réalités de notre vie ont une grandeur insurpassable si cet unique amour les rejoint, les purifie, les renouvelle.
Que Marie Mère d’attention et de tendresse nous aide pour que cette Joie soit en nous.

Nous remercions vivement le père René Dissard , prêtre du diocèse de Poitiers, pour le partage de ce texte.

« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » édition du 28 avril 2024

EVANGILE selon St Jean (Jn 15, 1-8)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ;
tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »

COMMENTAIRE

Se connecter, un verbe qui nous revient sans cesse dès lors que nous devons faire une démarche administrative, une requête, chercher un renseignement sur internet ; Sans connexion, pas de succès.
Ce matin l’évangile nous invite à nous connecter avec Jésus et même à nous greffé sur lui, à se reconnaître sarment de sa souche pour porter du fruit. Sans la sève de Jésus, les fruits pourraient bien être fades. Or Jésus attend que nous portions de bons fruits. Le bon fruit par excellence, c’est de nous aimer les uns les autres : « ce que je vous demande c’est de vous aimer les uns les autres» Jn 15,17 
Nous savons bien qu’il y a une multitude de façon d’aimer les autres, chacun selon son chemin, sa vocation, son charisme etc. Jésus ne nous demande pas d’être tous les mêmes mais de donner de bons fruits selon ce que nous sommes. On ne demande pas à un pommier de produire des pêches mais de produire de bonnes pommes. Jésus ne nous demande pas d’être de bons orateurs de sa parole si nous sommes plutôt des artisans serviteurs ; pas tous les mêmes mais d’une même sève.
Ce que nous demande Jésus c’est de nous nourrir de sa sève de son cœur pour porter le fruit qui lui ressemble, celui qu’il aime que nous donnions. La ‘’petite Thérèse’’ disait : « Oui, je le sens, lorsque je suis charitable, c’est Jésus seul qui agit en moi ». Bonne semaine avec Jésus.

Nous remercions vivement Joel Jolain, diacre du diocèse de Troyes, pour le partage de ce texte

« Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis »  édition du 21 avril 2024

EVANGILE selon St Jean     (Jn 10, 11-18)

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

COMMENTAIRE

« Moi je suis le bon pasteur, le vrai berger qui donne sa vie pour ses brebis »
Voici des paroles très évocatrices de l’Amour de Dieu pour l’humanité. L’image du berger à la tête du troupeau nous parle bien.
A l’automne, période de l’agnelage, c’est toujours un régal de voir dans l’enclos, la naissance des agneaux et toute l’animation qui s’en suit. Les petits gambadent d’un bout à l’autre du pré, fiers de leurs exploits, le berger veille sur les brebis qui mettent bas, les aller et retour à la bergerie pour les premiers soins des agneaux. Ce pourrait-être une image du Royaume. Le berger donne son temps et son savoir-faire pour son troupeau, mais Jésus va bien au-delàs. Il donne sa vie. Il la donne pour nous qui sommes déjà de ses brebis mais aussi pour toutes celles qui ne sont pas encore de cet enclos aux limites de notre paroisse comme à celles des chrétiens du monde. C’est un rappel que Jésus nous adresse quand il dit : « celles-là aussi, il faut que je les conduise ». Dieu parle au cœur de chacun et invite à rejoindre son troupeau mais n’allons pas croire qu’Il n’a pas besoin de nous, nous avons aussi un rôle à jouer et même une responsabilité, celle de montrer que nous sommes chrétiens et heureux, comme ces agneaux qui dansent dans le pré. Oui, Dieu a besoin de chacun de nous pour témoigner de son Amour.
Vivons l’évangile aujourd’hui !

Nous remercions vivement Joel Jolain, diacre du diocèse de Troyes