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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,15-16. 23b-26

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Si vous m’aimez,
vous garderez mes commandements.
Moi, je prierai le Père,
et il vous donnera un autre Défenseur
qui sera pour toujours avec vous.
Si quelqu’un m’aime,
il gardera ma parole ;
mon Père l’aimera,
nous viendrons vers lui
et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
Celui qui ne m’aime pas
ne garde pas mes paroles.
Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi :
elle est du Père, qui m’a envoyé.
Je vous parle ainsi,
tant que je demeure avec vous ;
mais le Défenseur,
l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout,
et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »

commentaire

C’est un langage bien étrange qui nous est donné d’entendre. St Jean nous parle du don de l’Esprit-Saint comme si nous étions devant un tribunal : « Moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre Défenseur » comme si le premier avocat n’était pas suffisant. De quel procès s’agit-il ? Celui des disciples du Christ. Pourquoi sont-ils mis en jugement ? Parce qu’ils ont gardé les commandements du Christ. Quand St Jean écrit son Evangile, les premières persécutions chrétiennes ont eu lieu. Dans les actes des apôtres, il ne manque pas de récits où un étrange personnage tantôt décrit comme un ange, tantôt comme une lumière, tantôt comme une force, vient au secours des apôtres et les conduit, c’est l’Esprit de Dieu. Dans l’Evangile de Jean, il est le Paraclet que l’on a traduit du grec, ici, par le Défenseur mais d’autres traductions disent d’autres de ses qualités : le Consolateur, l’Intercesseur, celui qu’on appelle auprès de soi. Le Christ nous a fait cette promesse qu’il ne nous nous laisserait pas seul et je trouve belle cette expression du défenseur, consolateur, qui est auprès de soi pour définir cette réalité de l’Esprit Saint. Parfois, lorsque le découragement, nous guette devant l’ampleur de nos missions de baptisé, il est peut-être bon de se rappeler qu’un défenseur vient à notre secours et peut nous porter.

Nous remercions vivement le père Michel Paquereau , prêtre du diocèse de Luçon, pour le partage de ce texte