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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu   ((Mt 1, 18-24))

   Voici comment fut engendré Jésus Christ :
Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
    Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
    Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
 Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.

Commentaire: sous forme de partage d’évangile

  • Le texte. Contexte, Qui fait quoi, où, quand, comment?

En Saint Luc, 1,26-27 Marie est au centre. L’ange Gabriel fut envoyé par Dieuà une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme… appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle. Action. « Rien n’est impossible à Dieu. » Marie,… avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, Marie, … fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.

  • Réactions. Chacun relève les expressions, les mots qui l’interpellent. Analyse. Questions. Réception.

Ici, en Saint Mattieu, c’est Joseph, de la maison de David, son époux, qui était un homme juste, ‘qui essaie de correspondre au dessein de Dieu, qui s’efface, conscient d’un mystère qui le dépasse,’ et ne voulait pas la dénoncer publiquement, (lui vouloir du mal,) décida de la renvoyer en secret. Signe d’amour, délicatesse, tact, discrétion. Voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe. Vision.

  • Ouvrir son cœur à Dieu. Demande d’Aimer, au-delà de notre propre logique. BIEN.

Parole : Tu lui donneras le nom de Jésus c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve. De nos péchés, de notre néant.  Nommer,  c’est faire exister. On, par le prophète, lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Temps à venir. Signifie Vivre en sa présence. Mt 28, 20 « Apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

  • Contemplation, affaire de cœur. engagement. Dans le concret de notre vie d’aujourd’hui. BON.

Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. Cautionne l’inacceptable. Lui aussi conservait tout cela en son cœur. Action. L’histoire humaine est suspendue aux acceptations de Marie (Fiat) et de Joseph. Père adoptif. Vocation particulière, mission d’époux et de père. Protection,tendresse… Silence et acceptation. Notre réponse aux besoins. Pourquoi et comment obéir à ces interventions intérieures, certitudes de foi – confiance acquise. Discernement, volonté de Dieu à travers l’Histoire, les écritures inspirées. Qu’est-ce que l’homme… Pourquoi cet abaissement ? Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi. Quel est notre OUI ?  Songe, Désir profond, conscience forte, fulgurance, interventions extra ordinaires,… Aux fruits espérés, Justice et paix expérimentés. Faire  grandir Jésus-Christ.

– A part : Promise, qui n’habite pas encore. Songe, pendant le sommeil. Forme d’incarnation. Mystère à contempler. Rêve, plus poétique, espérance. « I have a dream. » MLK. Ce que l’on en fait. Le subjonctif : ‘QUE’, est un mode grammatical exprimant un fait pensé ou imaginé (opinion, fait irréel, incertain ou simplement envisagé), par contraste avec l’indicatif, qui rapporte les faits. C’est le mode de l’irréel, de l’incertitude. Il s’utilise pour exprimer un désir, un sentiment, un regret, une incertitude, une volonté ou encore une nécessité.

 Chant : – Prière : Prière du petit âne.
Donne-nous, Seigneur, d’avancer tout droit, en méprisant les caresses flatteuses autant que les coups de bâton.
Donne-nous, Seigneur, d’être sourds aux injures, à l’ingratitude, c’est la seule surdité que nous ambitionnons.
Ne nous donne pas d’éviter toutes les sottises, car un
âne fera toujours des âneries.

Bénédiction : Que le Seigneur, maître de la vie, dont l’Amour est tout puissant nous bénisse…

 

Nous remercions vivement Dominique Lefranc, diacre du diocèse de Troyes , pour le partage de ce texte.