Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. »
Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.
L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
Commentaire
La Bible ne reprend jamais le mot Trinité, mais le passage d’Evangile de Luc de ce jour nous montre que tous les « ingrédients » y sont : nous voyons le Fils (qui prie) l’Esprit Saint (qui se manifeste sous une forme corporelle) Dieu le Père (qui s’exprime par la Parole). L’on dit souvent que le christianisme est la religion du Livre, il serait sans doute plus judicieux de dire que c’est la religion de la Parole. Dieu a parlé à ses Prophètes dès l’Ancien Testament qui fut longtemps transmis de façon orale.
Quand au Christ, il n’a rien écrit (sauf peut-être sur le sable devant la femme adultère), mais l’Eglise des premiers siècles a conservé précieusement ses actes et paroles. Aujourd’hui Le Père du Ciel nous parle encore, mais notre cœur, si nous n’y prenons pas garde, peut ne plus le percevoir à cause de nombreux obstacles que nous mettons entre Lui et nous (de manière inconsciente ?) : travail, argent,
médias envahissants, érosion des valeurs religieuses. Par son baptême le Christ est reconnu par le Père et inaugure ainsi sa vie publique. Jésus, venu nous faire connaître le visage et le message de Dieu
: l’AMOUR qui fait de nous des bien-aimés et des sauvés
Nous remercions vivement, Michel Marty, diacre du diocèse de Troyes, pour le partage de ce texte
Partage de la parole, Marc 2,1-12 en la matinée;
Poursuite de la journée par l’accueil des nouvelles de la vie des régions, fournies par nos responsables régionaux.
Pour notre rassemblement 2020, La phrase « ENTRONS DANS LA JOIE DU CHRIST » a été retenue.
Commentaire de « Ensemble faire vivre l’espérance de laudato si » par Annick Faye à partir d’une analyse du père Bruno–Marie Duffé lors d’une conférence donnée en février 2018 pour le CCFD-TS à laquelle Annick et André Faye ont assisté.
Depuis plusieurs mois maintenant, notre Eglise est durement mise à l’épreuve.
Laïcs, clercs, consacrés, nous sommes profondément affectés par les révélations d’abus qui se font jour à travers le monde et dans notre pays. Face à la souffrance imprescriptible des victimes et de leurs proches, nous sommes tristes et honteux.
Notre pensée se tourne d’abord vers ceux à qui on a volé leur enfance, dont la vie a été marquée à tout jamais par des actes atroces.
Croyants et incroyants peuvent constater que les actes de quelques-uns rejaillissent sur toute l’Eglise, qu’il s’agisse d’actes criminels ou de silences coupables.
Tous, nous subissons ce soupçon qui porte sur l’ensemble de l’Eglise et des prêtres.
Dans ce désarroi partagé, nous affirmons à la fois que notre lutte contre tout abus doit se poursuivre sans relâche et que notre estime et notre affection pour les prêtres de notre Eglise restent entières. Nous, évêques, voulons redire notre soutien aux prêtres de nos diocèses et appeler tous les fidèles à leur manifester leur confiance.
Le pape François a adressé le 20 août dernier une lettre à tous les catholiques du monde. Il y engage à une « participation active de toutes les composantes du peuple de Dieu » pour enrayer le fléau de la pédophilie. Nous faisant l’écho de cette parole, nous invitons toutes les communautés, tous les fidèles à lire attentivement cette lettre, à l’étudier avec sérieux, à voir comment la mettre en œuvre. Nous appelons chaque baptisé, quelle que soit sa responsabilité dans l’Eglise, à s’engager « dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin ». C’est par l’engagement et la vigilance de chacun que nous parviendrons à vaincre cette calamité des abus dans l’Eglise.
En France, l’Eglise s’est engagée avec une grande détermination dans cette lutte contre les abus et notamment contre la pédophilie. Avec humilité, nous reconnaissons que ce combat est toujours à intensifier, qu’il nécessite une attention sans faille et une conversion permanente des mentalités. La souffrance des personnes victimes d’abus s’impose aujourd’hui comme la première des conséquences à prendre en compte face à ce fléau. Nous affirmons avec force que l’écoute de l’histoire des victimes nous a profondément bouleversés et transformés. Nous sommes persuadés que leur écoute et le travail accompli avec elles nous aideront à mener ce combat contre la pédophilie et à trouver des voies toujours nouvelles de prévention, notamment par la formation des différents acteurs auprès des jeunes. C’est bien dans cet esprit que, lors de notre prochaine assemblée plénière à Lourdes, nous souhaitons accueillir et écouter des personnes victimes.
La crise que traverse l’Eglise catholique aujourd’hui, le profond désarroi dans lequel sont plongés beaucoup de fidèles et de clercs sont une invitation à travailler à la juste place de chacun. A la suite de l’appel du Pape maintes fois exprimé, nous invitons à travailler cette question de l’autorité partout où elle se pose dans l’Eglise. C’est ensemble – dans un souci de communion véritable – qu’il nous faut veiller à ce que tous exercent pleinement leur responsabilité.
Dans ces épreuves qui nous atteignent, nous évêques, avec force et humilité nous en appelons à la foi des uns et des autres. C’est le Christ qui est notre Roc. Il nous a promis qu’il ne nous ferait jamais défaut. Nous vous lançons cet appel : « Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous » (1P 3,16)
Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France
Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF
Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF
Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF
Mgr Michel AUPETIT, Archevêque de Paris
Mgr Jean-Pierre BATUT, Évêque de Blois
Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez
Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise
Mgr Philippe MOUSSET, Évêque de Périgueux
Mgr Benoît RIVIÈRE, Évêque d’Autun
Mgr Pascal WINTZER, Archevêque de Poitiers
Déclaration des évêques
Les 6 et 7 Octobre 2018, participation du père DUCASSE du diocèse de Pontoise.
« Peut-être connaissez-vous le tableau d’Edvard Munch : « Le CRI »….
texte à venir
Carrefours autour de nos expériences d’une joie authentique et profonde
et des textes exprimant la joie dans les Evangiles.
Quelles prières montent de nos coeurs après ce partage?